Take me back to the Black Hills

the Black Hills of Dakota

where the pines are so high

that they kiss the sky above


Une chanson du folklore américain, popularisée par le film Calamity Jane. Un air que nous avons beaucoup chanté pendant notre voyage! Et ENFIN nous y sommes dans ces collines noires, une chaîne de montagnes ainsi surnommée en raison de la couleur sombre de ses pins majestueux.

Pour arriver ici nous sommes passés non loin de Little Big Horn, le lieu de la célèbre bataille de 1876 entre l'armée américaine du général Custer et des Cheyennes et Sioux emmenés par les grands chefs Sitting Bull et Crazy Horse.

Sitting Bull

Les américains convoitaient la terre des réserves indiennes des Black Hills  en raison de gisements aurifères.

263 américains perdent la vie dont Custer et les Native Americans remportent la bataille. Mais le succès ne sera que de courte durée,  ils finiront par céder leur terre  sous peine de voir leurs rations alimentaires supprimées. Les attaques continuèrent jusqu'à la reddition totale des Sioux et des Cheyennes du Nord en 1877. Les Black Hills n'en restent pas moins des terres sacrées pour les Lakotas.

En arrivant sur les Black Hills nous sommes surpris de croiser des dizaines , des centaines, même des milliers de motos! Les routes  sont envahies de deux-roues tous plus incroyables les uns que les autres.

Nous sommes à Deadwood, ville star d'une série apparemment mythique. Toute une ambiance.

la ville au milieu des grands pins, Ponderosa pines...

Une brocante géniale, hyper grande, dont le patron est un grand collectionneur de TOUT. Il nous a montré sa collection de canettes de bières anciennes, des milliers…

Plus loin sur la route qui traverse les Black Hills du Nord au Sud

Après midi baignade au lac Pactola (pas trouvé d'or mais l'eau était super bonne)

la station essence est un vrai musée de la moto

Des bikers, des vrais

A Keystone

Nous sommes dans le coin du plus grand rassemblement de motos des US, à Sturgis, la plus grande concentration de Harley-Davidson des États-Unis. Ils affluent du monde entier pour un rallye et des festivités de bikers qui durent dix jours. Et nous sommes en plein dedans, c'est génial, on en prend plein les yeux. La plupart roulent sans casque, en mode pépère. Tous les âges, tous les styles. Dès le petit matin on entend en fond un gros bourdonnement incessant.


Nous allons saluer quatre grands américains au park national du Mount Rushmore.

Visite du musée dans le bâtiment qui a servi d'atelier à l'architecte Gutzon Borglum, d'origine danoise.


Hautes de dix-huit mètres, des sculptures de quatre présidents qui ont marqué l'histoire américaine. Dans l'ordre par la gauche, George Washington (1732-1799), Thomas Jefferson (1743-1826), Theodore Roosevelt (1858-1919) et Abraham Lincoln (1809-1865).

Cela ne s'est pas fait sans mal, 400 ouvriers et 14 ans à flan de falaise, entre 1927 et 1941. le projet initial n'était pas exactement ceci, il a fallu faire avec la roche, les essais ratés, et le budget un peu court pour faire les bustes entiers qui étaient prévus.

un ranger nous raconte de multiples anecdotes

chantier titanesque, à la dynamite parfois, et bizarrement, aucun mort.

le plan de la chambre secrète voulue par Borglum et réalisée longtemps après sa mort en 1941 (c'est son fils qui a fini le chantier). Dans cette cachette, un coffre avec des tablettes expliquant monument, sa conception, son créateur, et les raisons du choix des présidents.

le générateur qui envoyait de l'air comprimé en haut pour les marteaux piqueurs et autres engins

début de la grimpette

les voilà enfin, l'air grave

On n'a pas eu le coucher de soleil flamboyant sur la roche mais c'est tout de même impressionnant.

Ces terres restent revendiquées par les Lakotas , le traité de Fort Laramie de 1868 les leur concédait et le gouvernement n'a pas tenu sa promesse.

Un monument à la mémoire Crazy Horse est en construction depuis 1948, représentant le grand chef sur son mustang.