Campeche, capitale de l’état éponyme, est une belle ville coloniale. Son centre fortifié, dont 2000 édifices furent rénovés, est classé au patrimoine mondial pour son architecture et la beauté de ses teintes.

Avant de visiter le centre , nous avons passé du temps sur la côte du golfe de Mexico, balade et baignade. Nous avions repéré sur la carte une « playa Bonita », mais une fois devant c’était plutôt Playa Horribla avec un parking plein, une foule dense, toboggans, cerveza et musica, ce qui en soit ne nous dérange pas, seulement on préfère avoir un peu d’espace pour respirer. On repart donc le long de la route côtière, et on s’arrête entre deux maisons et trois tiendas (boutiques vendant toutes des bonbons, des sodas, des tortillas et une immense variété de chips. On en trouve parfois cinq ou six côte à côte !)

Bateau gonflable et pêche, discussion avec les locaux qui filent des crevettes à Julien pour ses appâts. Mais ça ne mord pas…☹

on se baigne vers là, au bord de la route


Quelques photos de la ville hors les murs, qui n’a rien à voir avec la carte postale coloniale.

 

TOPES sur joli fond de couleur..



inspiration soviétique?



en arrivant au Centro

Après la galère chronique pour se garer, nous partons pour balade et dîner à Campeche centro.

La ville autrefois cité maya Ah Kim Pech fut conquise par Montejo le Jeune en 1540, devint le principal port du Yucatan et prospéra tant et si bien que les attaques de pirates se multiplièrent, y faisant des dégâts considérables. Le roi d’Espagne ordonna donc la construction des remparts en 1663 pour éviter les saccages. Un chantier colossal qui dura 50 ans et fut réalisé par les indiens mayas avec la pierre calcaire locale.

Campeche a conservé deux segments de ses remparts et sept des huit bastions qui la défendaient.

 

Encore une fois, l’ambiance sur la Plaza Principal est très agréable, on s’y laisse bercer. 

dans la chaude lumière du soir

Des trottoirs originaux, très hauts avec des petits escaliers à chaque coin.

 

une teinte de bougainvilliers plutôt rare

Derrière les remparts nord, le reste de la ville contraste.

de retour dans le cœur du centro

Léon a la cote ici! On voit très souvent son prénom affiché au Mexique, rapport à l'état, et aux villes.

De Gabin, aucun. D'ailleurs les gens que nous rencontrons comprennent généralement qu'il s'appelle Kevin ou Gavin à l'américaine. Yeah.


Nous avons mangé des tablas de pizza excellentes, et put acheter des timbres ce qui ressemble à un jeu de piste ici

En revenant au camping car après le resto, nous tombons sur un concert dans la rue, avec des gens qui chantent et dansent dans la joie et la bonne humeur. C'est contagieux, mais pas assez pour convaincre Julien de danser 😉 

 Les mexicains ont un incroyable sens de la fête, on le constate et on en profite chaque jour 😊😊😊😊