Nous quittons Zitacuaro en bus pour Mexico environ 2h de trajet rapide sur autoroute. Encore un bus grand confort, boisson offerte, WC à l'arrière, film américain sur de multiples écrans, climatisation bien évidemment…

A Mexico gare routière du Poniente , ponant, ouest, hop direction notre airbnb chez oscar que le taxi peine à trouver, vers la station de métro Balderas, en plein Centro Historico. C'est étrange d'avoir des sensations familières lors de ce retour dans un ville autant étrangère. On prend nos marques.


Le lendemain métro et balade pour aller visiter la Casa Azul de Frida Khalo et Diego Rivera dans le quartier sud de Coyoacan.

Arrivée là-bas, stupeur: une file de 150 mètres de touristes, en plein soleil. Comme je suis hyper motivée et seule je m'y colle, mais 2h45 plus tard j'ai avancé de 15 mètres, c'est effarant. Et ma progression est seulement due aux défections dans les rangs précédents. Grossière erreur, j'aurais du réserver un créneau en ligne. Comme quoi on s'est bien déconnectés.

J'ai faim mais pas au point de tenter les sauterelles grillées que propose le vendeur ambulant…

Je reprends le métro bondé, je m'aperçois qu'il y a sur les quais des zones d'attentes réservées aux femmes et aux enfants, délimitées par une barrière rose. Ca fait écho aux bus roses réservés aux femmes qui circulent dans la ville. On sent un peu plus l'insécurité ambiante en discutant avec les chauffeurs de taxi, qui se sont tous fait braquer au flingue, et plus d'une fois. Un des jeux de Léon et Gabin consiste à compter les voitures de police, on en voit à tous les coins de rue. Nous n'avons eu aucun problème, je touche du bois, ceci dit avec les enfants nous avons fait super attention, essayé de rester dans des zones éclairées et surveillées après la tombée de la nuit, et pris beaucoup le taxi le soir quand nous étions à Mexico surtout.

Nous n'avons pas essayé le Biclou local où les trottinettes électriques en location que l'on retrouve abandonnées n'importe où sur les trottoirs


A Mexico on trouve de très beaux arbres

une décoration urbaine géniale

les passants gravent leurs noms sur les énormes agaves


Le soir il y a un truc terrible à voir:

la LUCHA LIBRE !

les mexicains sont pour beaucoup fans de catch, un véritable sport national, et l'ambiance dans les Arenas de Mexico est incroyable.

Comme à la télé,(en mieux ;) c'est hallucinant, mélange de théâtre et de lutte, hard rock et carmina burana, paillettes et têtes de morts, grosses ficelles et gros biscottos.

On a rigolé, applaudi, hué, hurlé, le public est chaud patate et soutien à grands cris ses champions comme devant Guignol. On est vite happé par l'ambiance conviviale des arènes, et ça détend d'être dans une foule qui ne se prend pas au sérieux et se lâche franchement.

Super soirée!