Nous maintenons le cap au Nord, toujours le long de la côte Atlantique Caraïbes..

 

surprise il PLEUT!!

mais la baisse de température n'est que de courte durée…


En route nous dénichons en fouillant les pistes un accès privé à la lagune, tranquille, avec des kayaks. Coup de chance le propirétaire est dans le coin et nous négocions le prix de la nuitée. Ca fait du bien d’être un peu seuls après la foule de Bacalar. Nous avons hâte que les vacances des mexicains se terminent 😉

Un endroit paisible que nous avons adoré!



Le répit est de courte durée car au petit matin des dizaines de gens arrivent sur le site, une réception a lieu.


Un oiseau étrange, un genre de gros faisan noir au bec jaune, me pourchasse pendant le petit dèj. Il semble vouloir des céréales. Il me course, renverse les bols sur la table, c’est du grand n’importe quoi, il me fiche la trouille. Je n’ai pas pu mieux le prendre en photo car il a essayé de me sauter dessus.

 Heureusement le propriétaire est dans le coin et en vient à bout après mille ruses. Il m’explique que cet oiseau-là est moitié domestiqué car il lui donne à manger. Ceci explique cela !


Prochain arrêt, Tulum, les vestiges mayas sur la corniche surplombant les eaux turquoises.

C’est une destination ultra touristique. Aux abords de Tulum les routes sont d’une qualité exceptionnelle, on se croirait en Floride. Grands hôtels et six voies. Des résidences gardées. 

On se pose un peu avant la ville au bout d’une résidence justement, à 50 m d’une belle plage .

baignade!


petit tour dans le centre ville de Tulum


Le lendemain nous partons pour le site archéologique mais l’accès à la route nous est impossible , camion trop gros. Du coup nous allons nous garer sur le parking de l’incontournable supermarché des grandes villes où nous croisons toujours les camping caristes pour un plein salutaire).[ Puisqu’on parle de courses le fromage et la charcuterie commencent à nous manquer ! Ils n’ont pas le même goût ici.] Nous partons en vélo , il y a des pistes cyclables mais quelques rues à traverser tout de même . Grosse peur, un 4x4 a manqué de me renverser. Nous longeons la côte, on y trouve des hôtels ou petits bars restaurants en mode paillottes bien intégrées dans le paysage, à l’ombre, donnant sur la plage, les pieds dans le sable les yeux dans l’eau. Nous ne voyons aucun accès public à la plage à partir de cette route qui mène aux ruines, un triangle de verdure dans Tulum au bord de l’eau. Du coup nous passons un looong moment dans l’un de ces bars où l’on sirote en musique zen entre les baignades. Le genre d’endroit où le temps s’arrête.

 


Au bout de la route, l'accès au célèbre site archéologique maya. Entrée peu chère comparée à Tikal ou Teotihuacan.


 Cette cité portuaire fut construite sur le tard, vert 1200-1251. Les habitants de Tulum commerçaient par les eaux jusqu'au Belize. A l'époque la cité était toute rouge avec des décorations bleu et jaune. Un feu rituel brûlait en permanence en haut de la tour de guet.

Contrairement aux autres cités antiques, Tulum fut abandonnée relativement tard, environ 75 ans après l'arrivée des conquistadores.

Tulum signifie 'mur' en maya, mais l'on pense que ce nom a été donné par les colons, car l'ancien nom de la ville est Zama, l'aube.

Nous accédons aux vestiges par un chemin de forêt tropicale. Puis, un énorme mur d'enceinte. 7mètres d'épaisseur protégeaient les Mayas locaux lors des guerres entre cités-états.

traversée de la muraille


La plupart des habitants étaient hors les murs. Une fois traversée la muraille, on peut admirer les ruines de nombreux palais et édifices religieux, qui sont réellement mis en valeur par le cadre magnifique, la végétation bien verte, la corniche et les eaux turquoises en contrebas.

 



C'était avant…



le soleil vert!


avant…


En repartant...Autocollant insolite!

des jeux internationaux, c'est pratique!



nous retournons passer la nuit à la belle plage.. Nous prenons de l'eau à la résidence. Remplissage par Mister Gabin.

l'école…


après l'effort, les joies de l'océan


On trouve des coraux dentelles violets, détachés , morts.. mais toujours beaux.


Faute de pétanque, organisation de lancer de noix de cocos.

tout en se lavant les dents… no comment..


Après Tulum nous montons sur Akumal, mais nous sommes déçus car c’est une sorte de banlieue très riche avec propriétés privées bien gardées.

Manifestation pacifique contre les TOPES

Petite balade sur les rochers le soir.

Noix de coco..


Nous avions envie demain d’aller nager avec les tortues qui sont nombreuses dans cette baie, mais franchement c’est un tel business touristique que nous renonçons.

Tout comme les delphinariums, qui proposent des ateliers nourrir les dauphins, nager avec, monter dessus etc , chaque scène avec photo du héros et de l’animal bien conditionné, le tout pour un prix exorbitant. Les dauphins sont tout simplement maltraités et exploités.